Photo d'illustration du roman Le testament d'Issasara
MON MINISTRE PRÉFÉRÉ

UNE OPÉRETTE SATIRIQUE SUR LA MUSIQUE DE LA BELLE HÉLÈNE DE JACQUES OFFENBACH.

Télé-réalité politique en Gogolie

Albert Nulentout, Paul Quifourien et Marcel Kesske-Janssais, ministres du gouvernement de Gogolie, sont concurrents à l’émission « Mon ministre préféré » où les téléspectateurs votent pour celui qui, à leur yeux, répond le mieux à des questions posées en direct. Évidemment, les réponses des ministres sont consternantes, mais la situation tourne carrément au désastre lorsque la femme du premier ministre, Marie-Victoire Couchtoila, tombe sous le charme d’un journaliste à scandales qui en profite pour lui soutirer des indiscrétions sur le patrimoine caché de son mari.

La belle Hélène revisitée

La Belle Hélène raconte l’histoire de Pâris et Hélène dont les amours illégitimes auraient causé la guerre de Troie. Mais personne n’était dupe : les compères OffenbachHalévy et Meilhac brocardaient vertement la classe politique de l’époque. Ceci explique que je n’ai eu aucun mal à transposer la pièce au XXI° siècle, et à nos chers politiciens. Mon ministre préféré reprend tous les éléments de la Belle Hélène. Le scénario garde la structure du livret, et les chansons sont calées sur la partition.

Opérette satirique écrite en 2016.
Livret : Jacques Lafarge.
Musique : Jacques Offenbach (partition de La Belle Hélène)

Chanson ‘Le Principe en politique’, sur l’air de ‘Sur le mont Ida’

Le principe en politique
Est une chose connue
Ce qui au peuple s’applique
Ne vaut pas pour les élus.

Evohé, nos chers édiles,
Pour gruger les citoyens
Evohé, nos chers édiles
Trouvent toujours le moyen.
Trouvent toujours le moyen.

Ses revenus on déclare
Et on paye ses impôts
Pour nous c’est obligatoire
Mais pour eux ça serait trop
Aaaah !
 Un avion, un taxi, vite
Ils en ont vraiment besoin
Mais nous, tout ce qu’on mérite
C’est les transports en commun.

Evohé, nos chers édiles
Pour berner les citoyens
Evohé, nos chers édiles
Trouvent toujours le moyen.
Trouvent toujours le moyen.

Nous, à la plus petite erreur
On paye, on va en prison.
Eux, qu’ils soient fautifs ou tricheurs,
Toujours ils s’en sortiront.
Evohé, nos chers édiles
Trouvent toujours le moyen.

A gogo ils subventionnent
Bien que jamais ça ne marche
Mais c’est notre argent qu’ils donnent
Nous, les dindons de la farce.

Evohé, nos chers édiles
Trouvent toujours le moyen,
Pour plumer les citoyens.

Leur nullité insondable
Ne les empêchera pas,
C’est une chose incroyable, mon bon,
D’être élus à chaque fois.

Evohé, nos chers édiles
Pour baiser les citoyens
Evohé, nos chers édiles
Trouvent toujours le moyen,
Pour baiser les citoyens.

 

Production

Toute personne, association ou société souhaitant produire la pièce est bienvenue.